Ceilyan

Pseudo IG : Ceilyan

Age : Vingt ans

Profession : High Priest

Orientation : Neutre à tendance emo

Guilde : English Gentlemen ou Les Errants de Glast Heim (on l'y force, le pauvre)

Origine : Morroc



Description psychologique :
Au niveau de son caractère, Ceilyan est assez calme, ne parle pas beaucoup, mais quand il commence, difficile de l'arrêter. Peu sociable, il est obnubilé par son but, et nul ne peut l'arracher à la route qui le mène droit vers ce dernier. Pour le moment, il n'a jamais eu besoin d'aide, mais il sait qu'il ne pourra pas se rendre à Niflheim seul.
Il a amassé une quantité d'argent, qui l'aide à accomplir sa quête. Même s'il ne l'admettra pas de vive voix, il est plutôt avare et ne prête pas souvent, à moins d'obtenir quelque chose en retour. Méfiant, il fait peu confiance aux autres, même à ses compagnons de fortune ou d'infortune. Cependant, il peut se montrer serviable, mais gare à ne pas trop tirer sur la corde, au risque de se faire rembarrer.
Il est assez pénible dans son genre, habitué qu’il est à toujours tout avoir. Il ne faut jamais lui refuser quelque chose ou c’est la crise assurée.
Et il aime les rayures.

Description physique : Ceilyan n'est pas très grand, il est mince. Pâle, avec des cheveux sombres et de grands yeux noirs, il semble presque malade. Il porte des lunettes mais seulement dans ses cheveux pour se donner un genre, et il a un tas de chapeaux qu’il met selon les circonstances. Ses vêtements sont les vêtements traditionnels des High Priest, blancs et rouges (classes quoi, bohohohoh)

Histoire : (here comes the big deal)
Il pleuvait ce jour-là.
Tel Copréus annonçant ses malheurs à Hercule, un messager envoyé par la Sainte Eglise de Prontera rendit un jour visite à son père et sa mère, dans la petite demeure, près du centre de Morroc. Ceilyan était encore un enfant et pourtant, la vérité le heurta de plein fouet son esprit de gamin.
Son grand frère venait de mourir. La pluie frappait violemment la fenêtre, martelant la vitre comme son cœur martelait sa poitrine. Damyan s’était certainement fait tuer lors d’un pèlerinage, dans des conditions obscures que jamais l’Eglise de Prontera ne voulut expliquer. Son père avait eu beau demander, exiger, menacer, sa mère avait eu beau pleurer, crier, ils ne surent jamais vraiment ce qui se passât cette nuit. On leur refusa de voir le corps, et ils ne purent que se rendre au cimetière pour lui offrir les derniers hommages.
Que se passe-t-il dans la tête d’un enfant dont le frère est parti et qui ne sait pas pourquoi ? Que peut s’imaginer un gamin impuissant face à la mort et à la détresse ? Ce fut peut-être ce jour-là que Ceilyan commença à nourrir les hallucinations et les montées de violence, envers les autres, puis envers lui-même. Les petits animaux, surtout les oiseaux, qu’il abattait à coups de lance-pierre, en firent les frais en premier, puis ses camarades d’école. Il cassa plusieurs bras et brisa plusieurs chevilles avant que ses parents ne choisissent de le confiner chez eux, faisant appel à plusieurs médecins, et même un ou deux voyants, sans succès.
Il développa une obsession, qui guida alors ses choix vers l’improbable. Même s’il les pensait coupables, seuls les prêtres de l’Eglise étaient capables de lui répondre. Avant de partir, il se rendit au cimetière, en pleine nuit, décidé à faire taire le doute qui lui arrachait la raison. Armé d’une lourde épée dont il se servit comme levier, il souleva la pierre tombale qui fermait le caveau où reposait son frère. Mais le cercueil était vide, aussi vide que si jamais personne ne s’y était reposé. Le désir de vengeance déjà latent en lui vint éclore au grand jour.
Sans un mot ou un explication, il quitta sa ville de naissance, cette nuit même, partant vers le Nord, pour rejoindre Prontera, seul.
Il arriva à Prontera sans un sou, vivota de larcins quelques jours, puis après avoir pris les renseignements nécessaires, il entra dans l’Eglise. Il reconnut des visages qu’il n’avait pas oubliés, ces gens qui étaient venus lors de la fermeture du caveau, ceux qui avaient prié dans le mensonge. Sans doute ne se souvenaient-ils pas de lui, même si le vieil évêque qui l’avait accueilli l’avait scruté longtemps. Après avoir amplement parlé, Ceilyan expliquant son amour de Dieu, sa volonté de le servir, il obtint sa chance. Après un long voyage qui devait le former à dévouer sa vie aux autres, il obtint ses habits de prêtre, loin, pour lui, d’être ceux d’un homme de foi.

« In hoc signo vinces »

Il choisit d'abord de commencer à chercher parmi ses confrères et consœurs, fouinant pour trouver diverses informations, farfouillant dans les archives et dépouillant la bibliothèque de l'église. Mais le nom même de Damyan avait disparu, comme s'il n'avait jamais existé. A s'être risqué à demander à un vieux prêtre, il n'avait obtenu qu'un regard effrayé et une réponse étouffée qui l'enjoignait à ne pas remuer le passé. Déterminé, armé des vieilles lettres de Damyan, il quitta l'église pour chercher.
Ce fut à Geffen qu'il rencontra une jeune prêtresse, venant de Glast Heim. Sautant sur l'occasion de savoir ce qui se passait dans ce lieu maudit qui avait accueilli son frère, quelques jours avant sa disparition, il l'assaillit de questions. Il n'obtint que peu d'indications, mais se montra grandement intéressé par la guilde qu'elle semblait diriger. Après un moment de réflexion, il demanda à y entrer à son tour, voyant là un autre moyen de poursuivre ses investigations.
Tueur de démons par excellence, préférant l'attaque à son rôle de prophète, il se fraya d'abord un chemin jusque dans la basilique abandonnée et hantée de Glast Heim, cherchant dans ses ruines les vérités bafouées que l'Eglise tentait de dissimuler. Soudain, plus que la mort de son frère, apparaissaient l'imposture et les mensonges, les haines enfouies sous les ruines de cette abbaye. Pourquoi avait-elle été abandonnée ? Qu'avaient-fait les prêtres et les nones de ce lieu pour être en proie à une telle damnation.

« Decipimur specie recti »

Où était Damyan ? Que lui était-il arrivé ? Etait-il mort, ou bien était-il comme ces âmes, errant dans les couloirs sentant la mort de la vieille basilique branlante ? Ou bien alors était-il parmi ceux qui hantaient les morbides cellules de la prison de Glast Heim. Ce lieu paraissait être la clé de tout, mais elle n'ouvrait qu'une autre porte.
La porte qui menait à Niflheim, la ville des morts. Un vieux fou, un ancien prêtre qui avait élu domicile dans une chambre du château de Glast Heim, le lança vers la piste de la cité oubliée, au-delà d'un arbre de légende. Chercher la solution, prouver l'imposture, retrouver son frère, mort, vivant ou damné.
Il trouva un homme ayant connu son frère, mais il se prit à le haïr, sans vraiment de raison. Serait-ce simplement pare qu'il est probablement le dernier l'avoir vu vivant ? Nul ne le sait. Bravant son manifeste désamour, il choisit de le suivre et quitta tous les autres pour s'embarquer dans une affaire qui le dépassa rapidement.

« Viderunt oculi mei salutaire tuum »

Il croisa le chemin d’un démon appelé Injustice avec qui il se lia d’amitié. Il tira de lui de nombreux renseignements sur Damyan puis il finit par l’apprécier réellement. Quelques temps après, comme sortit de nulle part, son grand frère refit son apparition dans sa vie. Il n’eut jamais la vérité, mais il n’était pas décidé à abandonner sa quête, qui le mènerait sûrement à sa perte.

Type de RP que vous privilégiez en tant que joueur : Tout type, peu importe, du moment que j'accroche avec l'autre joueur.

Personnages liés :
Damyan, son grand frère
Cedryan, son autre grand frère
Sihlvyan, son père
Adreyan, son cousin
Seweryn, un ami
Injustice, un "précieux" ami (*coughs*)